Format : Livre broché
ISBN : 9782360573219
Collection : Hors Collection
12 x 18 cm
Poids : 116 gr
Nombre de page : 120
Première publication : 19/10/2022
CLIL : 3445
BISAC : FIC029000
Petits contes dramatiques et risibles, à la façon chinoise, par un sinologue primesautier
Piquantes variations de la part d’un sinologue qui met en scène des personnages très divers, ces huit courtes nouvelles sortent tout droit d’une plume française qui connaît la Chine en profondeur et qui, à travers des caractères bien campés, dépeint une société chinoise affrontée à un monde en mutation et à un régime autoritaire où un faux pas peut avoir des conséquences redoutables. Les historiettes présentées ici sont des tentatives délibérées d’appropriation culturelle. Elles seraient traduites d’un recueil original en chinois qui ne fut pas ; une imposture. Elles se déroulent à des époques récentes. Les personnages, sauf exception, sont de la classe moyenne. On y trouve des débrouillards, des gourmands, des gens pleins de vertu et d’autres un peu moins. De quoi raconter. Dans ce recueil qui présente l’originalité d’être un faux, la duplicité mise en oeuvre aspire, en toute innocence, à désorienter et en même temps à « désoccidentaliser », comme le propose Victor Segalen.
• Un regard tendre et réaliste sur la société chinoise d’aujourd’hui.
• Après les succès de Lettres d’Ogura et De Thé et d’amour, le nouvel opus d’un écrivain érudit et sensible.
• Une invitation à la connaissance de facettes de la Chine dans des contes aux parfums intemporels.
(...) à travers ces huit « fantaisies à la chinoise », Hubert Delahaye dévoile au lecteur une Chine écartelée entre passé et présent, entre tradition et modernité. On y retrouve la sensibilité dont l’auteur faisait preuve dans les « Lettres d’Ogura », mais aussi un constat sur les réalités politiques de la Chine et les dangers d’un régime omniprésent dans l’existence de tout un chacun. (...)
« ... huit nouvelles d'un auteur que j'apprécie de plus en plus au fil de mes lectures. »
Hubert Delahaye a passé sa vie professionnelle au sein du Collège de France dans le domaine de la sinologie. Il a été attaché à la chaire d’Histoire sociale et intellectuelle de la Chine de Jacques Gernet puis aux Instituts d’Extrême-Orient en tant que maître de conférences. C’est tout naturellement qu’il s’est intéressé aussi aux voisins japonais, ces insulaires si proches des Chinois et en même temps si différents…