Reprenant le personnage des Lettres d'Ogura, ce texte n'en est pas la suite mais plutôt une sorte de partie immergée. Il évoque les déambulations de la vieille dame après qu'elle est devenue fantôme. Elle a perdu son corps mais a néanmoins gardé sa gentillesse et sa naïveté.
(...) Un récit à la fois simple et attachant qui fait retrouver ou découvrir le style original d'Hubert Delahaye. (...)
Pour décrire cette ambiance évanescente et cette nostalgie d'un monde à jamais disparu, la plume délicate d'Hubert Delahaye n'a rien perdu de sa poésie ni de sa légèreté.
Délicat, tendre, sensible, souvent à fleur de peau, ce « Fantômes d’Ogura », qui déploie l’éventail du goût des gens et des petites choses, des relations humaine universelles et des bonheurs simples que l’on trouve dans la nature ou dans l’observation du quotidien, s’achève sur une fin subtilement amenée et joliment réussie.
Hubert Delahaye a passé sa vie professionnelle au sein du Collège de France dans le domaine de la sinologie. Il a été attaché à la chaire d’Histoire sociale et intellectuelle de la Chine de Jacques Gernet puis aux Instituts d’Extrême-Orient en tant que maître de conférences. C’est tout naturellement qu’il s’est intéressé aussi aux voisins japonais, ces insulaires si proches des Chinois et en même temps si différents…