Format : Livre broché
ISBN : 9782911053955
Collection : Les bilingues
12.5 x 18 cm
Poids : 483 gr
Nombre de page : 544
Première publication : 16/05/2005
Dernier tirage : 07/2022
Coédition Unesco
Traduction : Ok-sung Ann-Baron
Anthologie de la poésie coréenne médiévale et classique
Ces poèmes, dus aux plus grands poètes coréens du XIIIe au XIXe siècle, se caractérisent par un très vif sentiment de la nature et par une qualité d'émotion marquée par la nostalgie et par une méditation sur l'impermanence, souvent empreinte de philosophie bouddhique. Quelques titres évocateurs : Le petit ermitage au coin du rocher, À l'écoute de la pluie, Tandis que la source s'écoule, L'offrande du pin, Un lambeau de nuage, Le cannelier de la lune... Toutes les formes sont abordées, des poèmes très courts, tels que les 시조 (sijo), jusqu'aux longs poèmes narratifs 가사 (kasa). Les linguistes et les connaisseurs s'intéresseront aux textes originaux, souvent en caractères chinois et objets d'un gros travail de vérification et de collationnement ; les autres découvriront une littérature encore largement ignorée.
Anthologie de la poésie coréenne
« ... Par son anthologie, riche en inédits et en explications, Ok-sung Ann-Baron offre finalement les outils permettant de mieux appréhender les spécificités de l'inspiration coréenne et la liberté de ses auteurs ... »
Ok-sung Ann-Baron est une érudite d’origine coréenne, elle a publié de nombreux articles scientifiques en langue française sur l’histoire de l’art de Corée.
Histoire de la Corée – chronologie abrégée
Présentation
I. Poèmes des Trois Royaumes et poèmes du Grand Silla (57 av. J.-C. - 918 apr. J.-C.)
Hyangga (chants du terroir)
Chant du vœu de la Renaissance (Kwangdŏk, VIIe s.)
Chant d'adoration du maître Chukchi (Tŭgo, VIIe s.)
Chant des regrets (Sinch'ung, VIIe s.)
Ode au hwarang Kip'a (Ch'ungdamsa, circa 742-765)
Élégie à ma sœur (Wŏlmyŏngsa, circa 742-765)
Prière au bodhisattva Avalokiteśvara aux mille mains (Hŭimyŏng, VIIIe s.)
Chanson de la rencontre avec les bandits (Yŏngjae, VIIIe s.)
Chanson de Ch'ôyong (Ch'ŏyong, IXe s.)
Chants des dix vœux de Samantabhadra (Kyunyŏ, 917-973)
Hansi (poèmes en chinois)
Pendant la pluie une nuit d'automne (Ch'oe Ch'i-wŏn, 857-?)
Monts Kaya (Ch'oe Ch'i-wŏn)
II. Poèmes de Koryŏ (918-1392)
Sogak kasa (paroles de chansons populaires)
Chant des vertes montagnes (Anonyme)
Allez-vous partir? (Anonyme)
Du printemps plein le pavillon (Anonyme)
En foulant le givre (Anonyme)
Tongdong (Anonyme)
Sijo (poèmes en trois vers)
Une branche d'épines dans une main (U T'ak, 1263-1343)
Le vent qui a fait fondre la neige (U T'ak)
Dans le vallon où se disputent les' corbeaux (mère de Chŏng Mong-ju, XIVe s.)
Chant du cœur rouge (Chŏng Mong-ju, 1320-1392)
En disant que le corbeau est noir (Yi Chik, circa 1362-1431)
Hansi (poèmes en chinois)
En raccompagnant quelqu'un (Chŏng Chi-sang, ?-1135)
Vie en montagne (Yi Il-le, 1152-1220)
Un jour d'été, deux poèmes à l'improviste (Yi Kyu-bo, 1168-1241)
Ermitage de la Grande Bonté (Yi Che-hyŏn, 1287-1367)
Couchant, dans un village de pêcheurs (Yi Che-hyŏn)
Pavillon de l'Azur Flottant (Yi Saek, 1328-1396)
Printemps (Chŏng Mong-ju, 1337-1392)
Visite à la cabane du lettré Kim (Chŏng To-jŏn, 1342?-1398)
Sŏnsi (poèmes bouddhiques en chinois)
Face au reflet (Hyesim, 1178-1234)
A l'école de la maladie (Hyesim)
Parabole de l'éveil (Hyesim)
Pour une âme morte (Hyesim)
Écrit au hasard de la flânerie (Ch'ungji, 1226-1292)
Écrit au hasard d'un moment de loisir, II (Ch'ungji)
Composé aux Aiguilles vertes, juste avant de retourner à la cime du Coq (Ch'ungji)
Éloge du buffle (Ch'ungji)
En réponse au sieur Yi Haeng-gam (Ch'ungji)
Vie en montagne, I (Kyŏnghan, 1299-1375)
Vie en montagne, VIII (Kyŏnghan)
Vie en montagne, XX (Kyōnghan)
Ce torrent-là (Pou, 1301-1382)
Visage de Choju (Pou)
Première neige (Hyegŭn, 1320-1376)
Source sans âge (Hyegŭn)
Mystérieux torrent (Hyegŭn)
Jour de la naissance de Bouddha (Hyegŭn)
III. Poèmes de Chosŏn (1392 -1910)
Sijo (poèmes de trois vers)
Quand ce corps sera mort (Sŏng Sam-mun, 1418-1456)
La nuit tombe sur le fleuve d'automne (Yi Chŏng, 1454-1488)
Longues, très longues nuits de décembre (Hwang Chin-i, XVIe s.)
Eh, toi, torrent d'azur dans la verte montagne ! (Hwang Chin-i)
La montagne bleue est mon amour (Hwang Chin-i)
À la recherche de la montagne profonde (Cho Uk, connu circa 1498-1557)
Monté de côté sur un buffle bleu (An Chŏng, connu circa 1506-1544)
Dix ans de labeur (Song Sun, 1493-1544)
On dit que le mont Géant est très haut! (Yang Sa-ŏn, 1517-1584)
Voici la montagne bleue sans paroles (Sŏng Hon, 1535-1598)
D'un morceau de mon cœur tranché (Chŏng Ch'ŏl, 1536-1593)
Ne sors pas la natte de paille! (Han Ho, 1543-1605)
Une nuit, sous la lune claire, sur l'île de la Montagne sereine (Yi Sun-sin, 1545-1598)
Même si le saule vert a mille, dix mille rameaux (Yi Wŏn-ik, 1547-1634)
On plante des bambous en guise de clôture (Kim Chang-saeng, 1548-1631)
Il paraît que le ciel au nord s'est éclairci (lm Che, 1549-1587)
Comment dormiriez-vous transi? (Hanu, contemporaine d'lm Che)
Dans la vallée foisonnant d'herbes vertes (lm Che)
On entend sans entendre les traits de la pluie (Kim Sang-yong 1561-1637)
L'amour c'est un mensonge! (Kim Sang-yong)
Chant des premiers kakis rouges (Pak Il-lo, 1561-1642)
En étirant dix mille kyun [de métal] (Pak Il-lo)
Il a neigé sur le villagge de montagne (Sin Hŭm, 1566-1628)
Le jour où j'ai dit adieu à mon bien-aimé (Hong Sŏ-bong, 1572-1645)
Quand chez vous l'alcool sera prêt (Kim Yuk, 1580-1658)
Chant des cinq amis (Yun Sŏn-do, 1598-1671)
Si, sur le chemin que je parcours en rêve (Yi Myŏng-han, 1595-1645)
La fenêtre à l'est ne s'est-elle pas éclairée? (Nam Ku-man, 1629-1711)
Le sentiment de l'âge et de la maladie (Kim Su-jang, 1682-?)
Hélas! Que c'est enfantin! (Kim Su-jang)
Le poil a blanchi mais... (Kim Su-jang)
Après l'éclaircie sur la rivière et le lac (Kim U-kyu, contemporain de Kim Su-jang)
Le vent a soufflé la nuit passée (Chŏng Min-gyo, 1697-1731)
Lever tardif sous la fenêtre du printemps (Kim Ch'ŏn-t'aek, circa 1724-1776)
Vous, gens de ce monde! (Kim Ch'ŏn-t'aek)
En voulant apercevoir ma bien-aimée en rêve (Yi Chŏng-bo, connu vers 1693-1766)
Fleurs de poirier tombées au vent fou (Yi Chŏng-bo)
Ma bien-aimée est venue en rêve (Pak Hyo-gwan, circa 1863-1907)
Que mon rêve d'amour pour ma bien-aimée... (Pak Hyo-gwan)
Ce col que franchit même le vent en se reposant... (Anonyme)
Si les larmes étaient des perles (Anonyme)
La pluie vient, pourquoi... (Anonyme)
Le vent qui a poussé la porte la nuit passée... (Anonyme)
Le Saule aux dix mille rameaux
Kasa (chants rythmés)
Chant de l'est de la passe (Chŏng Ch'ŏl, 1536-1593)
Chant pour le bel homme de mes pensées (Chŏng Ch'ŏl)
Ode au mont des Étoiles (Chŏng Ch'ŏl)
Chant de la paix suprême (Pak Il-lo, 1561-1642)
Événements de l'année à la ferme (Chŏng Hag-yu, vers 1835-1849)
Hansi (poèmes en chinois)
Pont aux Armoises (Yi Ch'ŏn, 1345-1405)
Au sud des remparts, à l'improviste, un jour de printemps (Kwŏn Kŭn, 1352-1409)
Vie oisive (Kil Chae, 1353-1419)
Inscrit sur une peinture de paysage (Kim Su-on, 1409-1481)
Sur l'un des poèmes du Bureau de la musique (Kim Su-on)
À l'approche de la mort, poème de l'agonie (Sŏng Sam-mun, 1418-1456)
Jour d'automne (Sŏ Kŏ-jŏng, 1420-1488)
En se levant de la sieste (Sŏ Kŏ-jŏng)
Inscrit sur le rouleau de l'oie sauvage (So Se-yang, 1486-1562)
À un ami (lm Ŏng-nyŏng, 1496-1568)
Chantonné au hasard au pavillon au bord de la rivière (Cho Sik, 1501-1572)
Offert à l'invité ivre (Yi Maech'ang, 1513-1550)
Voguant sur la rivière du sud, au couchant (Song Ik-p'il, 1534-1599)
Contemplation de la lune (Song Ik-p'il)
Écrit au hasard (Song Han-p'il, fin XVIe s.)
En montagne (Yi I, 1536-1584)
Au temple des Heureux Événements (Paek Kwang-hun, 1537-1582)
Un moment d'une vie oisive (Paek Kwang-hun)
Chagrin de femme (lm Che, 1559-1587)
Aux monts Kaya (Yi TaI, vécut entre 1567 et 1608)
Soupirs d'une pauvre femme (Hŏ Nansŏrhŏn, 1563-1589)
Sur la route (Kwŏn P'il, 1569-1612)
Jour du Repas froid (Ch'oe Ki-nam, 1586-1665)
Marche en montagne (Kang Paeng-nyŏn, 1603-1681)
Inscription sur une peinture (Kim Tŭk-sin, 1604-1684)
Face au miroir, au matin du jour de l'an, (Pak Chi-wŏn, 1737-1805)
En flânant à l'aube (Pak Chi-wŏn)
Capitale des Pins (Yu Tŭk-kong, 1749-?)
En écrivant, allongé à l'ombre d'un pin (Yi Sŏ-gu, 1754-1825)
Sŏnsi (poèmes bouddhiques en chinois)
Au disciple Transformation secrète (Pou, 1509-1565)
Chant du corps adorable et merveilleux de l'Ornementation fleurie, I (Pou)
Chant de l'action adorable et merveilleuse de l'Ornementation fleurie, II (Pou)
Chant de l'hymne adorable et merveilleux de l'Ornementation fleurie, III (Pou)
Éloge des corps et actions, causes et effets adorables et merveilleux de l'Ornementation fleurie, IV (Pou)
Amarré, la nuit, dans la mer du Sud (Hyujŏng, 1522-1604)
Passant près d'une demeure, à l'écoute d'une cithare (Hyujŏng)
En montant au mont des Nuages blancs, on fredonne (Hyujŏng)
En passant la nuit, au temple de la Forêt Vide (Sŏnsu, 1543-1615)
Sur les rimes de Ko Su-jae (Sŏnsu)
Vie retirée (Kyŏnghŏn, 1544-1633)
À ceux qui cherchent la loi (Ino, 1548-1623)
Hyangŏrn et le bambou heurté (Ino)
Vie en montagne (Ino)
Chant de l'école de la méditation (T'aeniing, 1562-1649)
Poème d'avant la mort (T'aenŭng)
Non-naissance (T'aenŭng)
Maître On enfile les perles du petit chapelet (Ŏn'gi, 1581-1664)
Réponse au poème de l'ami Forêt de l'Est (Ŏn'gi, 1581-1664)
Au lettré Kim (Such'o, 1590-1668)
Agrandissements des poèmes en chinois
Index alphabétique
Ouvrages de référence en français - bibliographie succincte
Carte de Corée
Mélodie-type de sijo