Format : Livre broché
ISBN : 9782360570850
Collection : Taiwan Fiction
14 x 18 cm
Poids : 260 gr
Nombre de page : 240
Première publication : 03/05/2017
Dernier tirage : 02-2023
Traduction : Lise Pouchelon, Marie-Paule Chamayou, Marie Laureillard, Chingjin Wu-Soldani, Mélie Chen, Coraline Jortay, Gwennaël Gaffric, Olivier Bialais, Damien Ligot
Préface : Gwennaël Gaffric
Nouvelles urbaines de la capitale taïwanaise
Ce recueil qui réunit des nouvelles d'auteurs taïwanais contemporains, propose une plongée dans l’atmosphère de la ville de Taipei, telle qu'elle est ressentie par une série de personnages souvent transplantés dans la métropole à la suite d'événements politiques, de drames familiaux ou pour des raisons économiques. Parmi eux, des jeunes gens de diverses origines, confrontés à des moments douloureux de leur existence, qui s'interrogent sur leur identité et leur avenir. En intermèdes à ces récits au climat parfois âpre, sombre et violent, des échappées dans de petits restaurants de rues de la capitale ménagent au lecteur des haltes savoureuses. Elles sont l'œuvre de Shu Kuo-chih, bien connu à Taïwan pour ses chroniques gastronomiques. L'Asiathèque a publié Membrane, de Chi Ta-wei, en 2015 et Le Magicien sur la passerelle, de Wu Ming-yi, en 2017 dans la collection « Taïwan Fiction ». Traduit du chinois (Taïwan) sous la direction de Gwennaël Gaffric, auteur de la préface : « Taipei, histoire et histoires ». Par Jane Jian - Lin Yao-teh - Walis Nokan - Lo Yi-chin - Wu Ming-yi - Chi Ta-wei - Chang Wan-k'ang - Chou Tan-ying - Shu Kuo-chih. Nouvelles et chroniques traduites par Olivier Bialais, Marie-Paule Chamayou, Mélie Chen, Gwennaêl Gaffric, Coraline Jortay, Marie laureillard, Damin Ligot, Lise Pouchelon et Chingjin Wu-Soldani.
« ... Dans ce recueil de nouvelles, les voix des auteurs majeurs de la littérature taiwanaise contemporaine se succèdent pour raconter la ville de Taipei, ses couleurs, ses saveurs, ses habitants ... »
« ... Écrivain-voyageur, il a beaucoup écrit sur ses voyages en différentes régions du monde, mais aussi sur les singularités régionales de son île natale, dont trois recueils de sanwen rien que sur la ville de Taipei ... »
« ... Taipei la provinciale est devenue la capitale de Taiwan à marche forcée. (...) et sert de décor à une anthologie de nouvelles écrites dans la décennie 2000 - 2010 ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... L'Asiathèque nous propose de découvrir cette ville si particulière à travers huit nouvelles aux thématiques variées ainsi que sept chroniques culinaires. Un choix audacieux pour faire découvrir cette cité cosmopolite, complexe, froide et parfois violente ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Cette anthologie propose plusieurs nouvelles de différents auteurs taïwanais contemporains, avec à chaque fois pour toile de fond la ville de Taipei, cosmopolite, truculente, mais aussi froide et violente. Ces nouvelles reflètent la réalité du monde contemporain ainsi que la complexité de la société taïwanaise, avec ses différents groupes ethniques et linguistiques, ses communautés et ses marginaux ... »
Pulsations de Taipei
« ... Des voix résolument modernes pour dire les pulsations de la mégapole et ses acteurs souvent en perdition dans le flot mouvant de l'activité urbaine ... »
A Taipei, la Chine libre
« ... Ce recueil de nouvelles offre une vision multiple et originale de la capitale, à travers le regard d'auteurs majeurs de la scène littéraire taiwanaise contemporaine ... »
Les livres traduits ne meurent pas
« ... Cette anthologie offre une vision multiple et originale de la ville de Taipei, à travers le regard d’auteurs majeurs de la scène littéraire taïwanaise contemporaine ... »
Raconter une histoires c'est comme faire de la prestidigitation
« ... Dans « Histoire de toilettes » Wu Ming-yi choisit d’amener le lecteur dans les toilettes publiques de l’ancien marché de Chunghwa pour évoquer crûment à partir d’une série de scènes de vie la dureté et les mystères de la société urbaine ... »
Début juin à l'heure de Taïwan !
« ... Une anthologie, Taipei, histoires au coin de la rue nous fait découvrir ce personnage de roman qu’est la capitale taïwanaise, et trois écrivains qui ont contribué à ce recueil : Chou Tan-ying, née en 1979, qui vit aujourd’hui en France et évoque en un contrepoint subtil l’atmosphère de Taipei et celle de Paris ... »
Histoires au coin de la rue : plongée dans la ville de Taipei d'aujourd'hui (et d'hier)
« ... Les textes sont précédés d’une superbe préface de Gwennaël Gaffric qui replace les textes dans un contexte historique, topologique et culturel en donnant un bref aperçu de l’histoire de Taipei à partir du début du 18ème siècle, un descriptif des divers quartiers de la ville et un résumé commenté des différents textes, avec un mot sur chacun des auteurs ... »
Taipei, Histoires au coin de la rue est une anthologie de nouvelles très intéressante que je suis ravie d'avoir lue !
« ... Chaque histoire a son propre univers bien que toutes se rejoignent sur le thème central qu'est Taipei. Je ne saurais que conseiller cette lecture dépaysante et originale. Je suis pour ma part ravie d'avoir pu sortir des sentiers battus de la littérature générale avec ce recueil ... »
[CRITIQUE] « Tapei, histoires au coin de la rue » : Des nouvelles captivantes
« ... Que vous soyez voyageur du monde ou arpenteur de pages, lecteur avide ou curieux sceptique, courez faire l’acquisition de ce recueil qui vaut bien des détours ! ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Toutes les nouvelles reflètent le mal de vivre de ses habitants, de sa jeunesse très souvent désabusée, mettent à jour les problèmes de racisme et d'intégration, la violence des relations, l'incompréhension et la solitude qui en découle. Mais de tout cela naît l'espoir fou de remodeler cette ville afin de faire disparaître ses problèmes ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Les écrivains choisis ne nous épargnent pas les difficultés mais magnifient néanmoins cette ville fascinante ... »
Découvrir Taipei de jour comme de nuit en tournant des pages
« ... On y découvre la peur de la différence, ici la non-appartenance à un genre et la peur du sida qui refait surface. Très original également, une histoire de toilettes où l’on nous parle des choses de la nature en nous présentant les toilettes publiques de l’ancien marché de Chungwa ... »
Parution de "Taipei, histoires au coin de la rue"
« ... Publiée avec le concours du Centre culturel de Taiwan à Paris, elle offre une vision multiple et originale de la ville de Taipei, à travers le regard d’auteurs majeurs de la scène littéraire taiwanaise contemporaine ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... j'ai été charmée par la qualité des récits proposés. A travers huit nouvelles et sept chroniques culinaires, nous est présentée la ville de Taipei, lumineuse et ténébreuse à la fois, avec ses transformations et son folklore, par la voix de ses résidents venus de tous horizons ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Avec les nouvelles qui composent ce recueil alternent de petites escapades littéraires et gourmandes dans les restaurants et les marchés de nuit de Taipei ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Si comme moi vous n’avez pas encore eu l’opportunité de découvrir Taipei, ce petit bijou de lecture écrit par des auteurs de la scène taïwanaise contemporaine va vous entrainé de manière originale dans un univers qui vous sortira de votre quotidien ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Le gigantisme de cette ville ne pourra pas vous échapper, vous verrez comment chaque acteur se doit de rester à sa place sous peine de sortir du jeu. C'est aussi avec un style direct que vous découvrirez la dureté de la vie urbaine et la place se fragile des minorités ... »
Taipei, histoires au coin de la rue
« ... Après une passionnante introduction historique et culturelle qui permet de contextualiser les histoires et de mieux en saisir les enjeux, huit nouvelles s’offrent au lecteur ... »
Walis Nokan, né en 1961 dans le village de Mihu, sur l'île de Taiwan, est un écrivain issu du groupe de population aborigène des Atayal. Il a été professeur en primaire et anime de nombreux ateliers d'écriture. Dans les années 1990, sa production littéraire affirme de plus en plus un enracinement dans la culture atayal. La créativité dont il fait preuve, tant dans ses oeuvres en prose que dans ses poèmes, lui a valu de nombreux prix et distinctions. Il est l'auteur d'une des nouvelles de l'anthologie Taipei, histoires au coin de la rue, publiée en 2017 par l’Asiathèque.
Lo Yi-chin, né en 1967 à Taipei, est un écrivain régulièrement récompensé par les prix littéraires. D’abord auteur de nouvelles à la fin des années 1980, il écrit depuis aussi des romans ainsi que des chroniques pour les journaux. Son roman L’Hôtel Xixia), paru en 2008 et couronné par le prix Hongloumeng en 2010, est généralement considéré comme le plus représentatif de son œuvre. Plus récemment, il a également publié des recueils de courts récits évoquant la vie de tous les jours sur un ton plus léger, comme Mes petits garçons.
Wu Ming-yi, né en 1971 à Taiwan, enseigne à l’université nationale de Dong Hwa. Connu pour ses engagements écologistes, il est l’auteur de plusieurs oeuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils de nouvelles et des romans. Deux de ses romans ont été publiés en français : Les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013) et L’Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014). Ce dernier roman a reçu le prix Fiction 2014 du Livre insulaire, attribué lors du Salon international du Livre insulaire d'Ouessant.
Articles sur Wu Ming-yi : "Le romancier taiwanais Wu Ming-Yi, à la recherche du père et de bicyclettes volées." (mychinesebooks.com)
Chi Ta-wei est docteur en littérature comparée de l’université de Californie (UCLA), il enseigne la littérature à l’Université nationale de Cheng Kung (Taiwan). Il est une figure importante des mouvements de défense de la cause homosexuelle dans le monde chinois.
Tan-Ying Chou est maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux de recherche portent sur l’écrivaine bilingue Eileen Chang. En 2016, elle a traduit vers le chinois Exercices de style de Raymond Queneau, et vers le français une nouvelle de Long Yingzong, « Le petit bourg aux papayers ».
Lise Pouchelon a été formée aux langues et littératures chinoises et japonaises à Lyon III et Aix-Marseille, enrichissant sa compréhension de ces cultures lors de séjours universitaires au Japon et en Chine. Elle a consacré son mémoire de master au roman "L’Hôtel Xixia" de l’écrivain taïwanais Lo Yi-chin, à l’Institut de recherches asiatiques (IrAsia, Université d’Aix-Marseille) où elle a approfondi son expertise en traduction de la littérature sinophone moderne et contemporaine. Aujourd’hui, elle exerce dans la rédaction professionnelle, mettant à profit ses compétences linguistiques et son expérience en communication rédactionnelle.
Marie Laureillard est maître de conférences en études chinoises habilitée à diriger des recherches à l'université Lumière-Lyon 2 et membre de l'Institut d'Asie Orientale (IAO). Elle mène des recherches sur l'histoire de l'art moderne et l'esthétique de la Chine et de Taïwan, ainsi que sur la poésie de langue chinoise.
Editrice depuis novembre 2019 aux éditions Stock, Mélie Chen mène une double carrière d’éditrice et de traductrice – du chinois. À l’issue de ses études à l‘Ecole normale supérieure de Lyon, en 2016, elle a été reçue première à l’agrégation de chinois. En même temps, elle a commencé très tôt à s’orienter vers l’édition.
Coraline Jortay est docteure en littérature chinoise à l’Université libre de Bruxelles, où elle a soutenu une thèse traitant des représentations de genre et de la construction identitaire chez les auteures sinophones du XXe siècle. Également traductrice littéraire, elle a remporté les 2e et 3e prix du Concours international de traduction de la Chine 2013 avec les nouvelles « Là-haut », de Wang Xiangfu, et « La lettre », de Liu Qingbang, publiées dans le recueil Tranchant de lune et autres nouvelles contemporaines de Chine (Ming Books, 2016). Elle a aussi traduit le recueil Les sentiers des rêves et autres microfictions, de Walis Nokan (L’Asiathèque, 2018).
Gwennaël Gaffric (né en 1987) est maître de conférences en études chinoises à l’Université Jean Moulin Lyon 3, où il enseigne la langue et la culture chinoises. Il est l’auteur de plusieurs articles en français, anglais et chinois portant sur la littérature sinophone (Chine, Hong Kong et Taïwan). Ses récentes recherches portent sur la science-fiction contemporaine en langue chinoise. Il est aussi un des traducteurs du chinois les plus en vue, en littérature générale, science-fiction, fantasy, fantastique et en sciences humaines (études littéraires, philosophie). Il a notamment traduit les volumes best-sellers de la trilogie du Problème à trois corps de Liu Cixin. Il traduit régulièrement pour l’Asiathèque et y dirige la collection « Taiwan Fiction ». Il a aussi publié à l'Asiathèque : La littérature à l'ère de l'anthropocène (2019)
Olivier Bialais est diplômé d’une maîtrise de littérature chinoise de l’Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco). Il a résidé plus de six ans à Taïwan, dont deux passés comme assistant de recherche au département de littérature et de philosophie de l’Academia Sinica. Il a ensuite passé plusieurs années en Corée du Sud, notamment comme professeur de français au Korean Defense Language Institute. Revenu en France, il est aujourd’hui bibliothécaire au fonds chinois de la bibliothèque municipale de Lyon. Il a traduit des textes de divers auteurs taïwanais, dont Chen Xue pour Jentayu, mais aussi Chu Tien-wen, Chu Tien-hsin et Kuo Cheng.
Damien Ligot est enseignant et traducteur du chinois. Ancien étudiant de l’Institut d’anthropologie de l’Université Tsing Hua de Hsinchu (Taiwan), il est titulaire d’un Doctorat en Études de l’Asie et ses diasporas (Université Jean Moulin Lyon III, janvier 2012). Musicien et amateur de spectacle vivant, il observe le pluralisme culturel de Taiwan depuis plus d’une quinzaine d’années à travers ce prisme. Il s’intéresse par ailleurs à la paléographie, à l’histoire des religions et croyances populaires, aux médecines traditionnelles, aux phénomènes de transe, ainsi qu'aux multiples expressions du chamanisme dans le monde contemporain.
Il a traduit notamment :
Lay Chih-ying, « Libellule rouge », dans le recueil de nouvelles Formosana - Histoire de démocratie à Taiwan, L'Asiathèque, 2021
Chang Wan-k’ang, « Vidéoman », dans le recueil de nouvelles Taipei - Histoires au coin de la rue, L’Asiathèque, 2017
Ping Lu, « Virtual Taiwan », dans le numéro Spécial Taiwan, Editions Jentayu, 2016
Préface • Taipei : histoire et histoires
Le petit bassin de Taipei, par Jane Jian
La soupe de nouilles au boeuf halal de la rue Chunghsiao, par Shu Kuo-chih
La rue de Lungch’üan, par Lin Yao-teh
Les vermicelles sautés du marché de Lungch’üan, par Shu Kuo-chih
Ça, cette pluie de chagrin, par Walis Nokan
Le lait de soja du marché de Huashan, par Shu Kuo-chih
Le mémorial de Tchang Kaï-chek, par Lo Yi-chin
Les nouilles de la mère Liu de T’ienmu, par Shu Kuo-chih
Une histoire de toilettes, par Wu Ming-yi
Les nouilles de Fuzhou de la rue Yenp’ing, par Shu Kuo-chih
La carte d’identité d’un inconnu, par Chi Ta-wei
Le curry Wuyün du marché de nuit de l’Université normale, par Shu Kuo-chih
Vidéoman, par Chang Wan-k’ang
Le chocolat artisanal Truffle One de la rue Yungk’ang, par Shu Kuo-chih
Retour nocturne, par Chou Tan-ying