Retrouver son Cœur est certes un texte savant, fruit de recherches dans l’histoire de ces peintres et de leurs écrits, mais il est aussi, et je dirais avant tout, une invite au voyage. Celui qui contemple une peinture entreprend ce que l’on appelle un « voyage couché » ou un « voyage immobile », à l’instar du taoïste qui pratique le « voyage comme un nuage », la « marche dans le vide » ou encore la « marche sur le réseau des étoiles ». Dans le voyage à travers Retrouver son Cœur, les peintures et les poèmes laissent une empreinte sur le lecteur, celle de la beauté et du calme vécus par leurs auteurs : résonance entre deux êtres, entre deux cultures, au-delà du temps et de l’espace. (Extrait de la préface de Catherine Despeux)

Réédition en fac-similé du mémoire d’étude de François Cheng, rédigé dans le cadre de l’École pratique des hautes études. De son titre originel « Analyse formelle de l’oeuvre poétique d’un auteur des Tang : Zhang Ruo-xu », le texte restitue, par l’étude de ces poèmes du VIIème siècle, la fraîcheur de l’élan connu à l’aube des recherches sémiotiques initiées en France. Les calligraphies de Hsiung Ping-ming ont été conservées dans cette réédition.

Collection de la plus ancienne forme de l’écriture chinoise découverte en 1899 : 120 inscriptions sur os et carapaces (en chinois jiăgŭwén) datant de la fin de la dynastie Shang (env. 1300-1046 av. J.- C.). Chaque pièce est présentée sous forme d’un estampage, d’un fac-similé, d’un texte tapé en jiăgŭwén, de transcriptions chinoise et française, de commentaires et de planches d’entraînement.

Le titre fait référence à l'expression utilisée par Brigitte Baptandier pour désigner le fil rouge qui a traversé ses recherches ethnologiques sur la Chine et ses interrogations sur les traditions liturgiques et chamaniques taoïstes. C'est ce fil que les huit auteurs ont suivi pour explorer ce que le féminin et le religieux réunis peuvent nous dire de la Chine d'hier et, dans une perspective comparatiste, des traditions européennes et indiennes.

Un florilège revigorant sur la civilisation chinoise inspiré par une grande sinologue.

À goûter à petites doses ou à dévorer d’affilée, 80 mots de l’Inde apporte des réponses originales et pertinentes aux interrogations des lecteurs curieux de découvrir l’Inde d’hier et d’aujourd’hui.

Ces contributions issues du colloque intitulé Images du Cambodge : mythe, histoire et mémoire, tenu à Paris en 2015, questionnent l'impact des processus mémoriels sur la constitution d'une identité culturelle en soulignant que l'histoire du Cambodge ne peut se réduire à la splendeur d'Angkor d'un côté et l'horreur des années khmères rouges de l'autre.

À partir de 80 termes cambodgiens, l'auteur évoque à la fois leur étymologie et leur signification, mais brosse également un portrait de la société, des modes de vie et des traditions du Cambodge, nourrissant sa réflexion de son expérience d’homme imprégné de plusieurs cultures d’Asie et d’Europe, vivant dans ce pays.

Un recueil de Sosurok, des textes poétiques écrits par des kisaeng dans lesquels elles témoignent de leur vie de courtisane, de leurs désirs, de leurs rêves et de leurs frustrations. Sont ensuite proposés des poèmes issus de fonds universitaires et de collections privées, évoquant le quotidien de ces femmes de la dynastie Chosôn.

À partir de 80 termes coréens, l'auteure évoque leur étymologie et leur signification, mais également l'histoire qu'ils racontent : les blessures du passé, l'évolution de la société, les particularités des tempéraments coréens, entre autres. Mariée à un coréen et vivant en Corée, elle se réfère parfois à son expérience personnelle.