Ce dictionnaire, dont la première édition à L’Asiathèque date de 1992, a été mis à jour et augmenté, passant de 4 800 entrées à 5 100, avec notamment un apport de termes techniques venus en usage ces dernières années. Le dictionnaire proprement dit est précédé par une introduction sur la langue mongole et ses écritures. À partir de 1947 le passage au cyrillique marque pour plusieurs décennies la vie culturelle de la Mongolie. Avec les années quatre-vingts s’ouvre une période nouvelle de remise à l’honneur de l’écriture uigur, le retour à cette écriture devant, selon les autorités, s’opérer progressivement sur une quinzaine d’années au moins, étant donné la difficulté pour la jeune génération de revenir à l’écriture originelle. Les entrées sont données dans les deux écritures, cyrillique et uigur, et sont classées dans l’ordre alphabétique cyrillique. Une transcription phonétique simplifiée est adjointe aux formes mongoles.
Jacques Legrand est professeur de langue et littérature mongoles à l’INALCO. Il a été président de l'INALCO de mars 2005 à mars 2013.