Format : Livre broché
ISBN : 9782360572533
Collection : Taiwan Fiction
14 x 18 cm
Poids : 232 gr
Nombre de page : 216
Première publication : 26/08/2020
Dernier tirage : 08-2020
CLIL : 3444
BISAC : FIC028040
Ouvrage publié avec le concours du Centre culturel de Taiwan à Paris et du ministère de la Culture de la République de Chine (Taiwan).
Les perles d'un des auteurs phares de la scène SF du monde chinois.
Un nouveau livre de Chi Ta-wei. Une foule d'êtres insolites, sirènes, faunes, androïdes, mangeurs d'insectes, enquêteurs intergalactiques, rôdent dans les pages de ce recueil de nouvelles. Avec son écriture expérimentale mais toujours sensible, Chi Ta-wei invente des mondes à venir qui, tout en ressemblant étrangement au nôtre, révèlent les poisons qui le rongent et s'efforcent d'en trouver les antidotes. Après Membrane, roman de science-fiction puissant et poétique sur les mutations du corps et de la mémoire, il interroge ici les dérives de nos sociétés techniciennes et la normativité de nos identités. Chi Ta-wei (né en 1972) est l'une des voix singulières de la littérature mondiale de l'imaginaire. Il est l'auteur de plusieurs romans et nouvelles fantastiques et de science-fiction. C'est une figure importante des mouvements de défense de la cause homosexuelle sur l'île de Taïwan. Membrane (publié en français par L'Asiathèque en 2015 et par Le livre de poche en 2017) est considéré comme le premier roman « SF queer » de langue chinoise.
« ... Perles est un recueil riche et provoquant. Ses thèmes, son esprit et son écriture ne parleront certainement pas à tous les lecteurs, mais raviront les amateurs de textes originaux ... »
« ... Qu’elles adoptent les codes de la science-fiction, du fantastique ou du conte, ces histoires ont en commun d’explorer la ligne de crête de notre humanité. Chacune est une tentative de saisir ou de franchir une frontière identitaire, et d’étirer, de renverser ou de brusquer les normes morales et traditionnelles régissant l’intimité ... »
« ... Entre science-fiction occidentale et culture taïwanaise, la capacité de Chi Ta-wei à nous pousser dans l’étrangeté la plus complète bouscule, fait réfléchir, émeut. Impressionnant et déroutant tant sur le fond que sur la forme ... »
« ... Une belle leçon de vie et d'amour.
Pourquoi les parents ont tous disparus : parce que ce sont toujours eux les responsables directs des angoisses, des peurs et des cauchemars de leurs enfants (et sous-entendu donc, de leurs aprioris) ... »
« ... Parlant de ces allées et venues, il confesse d’ailleurs avoir "l’impression d’être un astronaute parti de la Terre en quête d’une galaxie à des années-lumière du système solaire qui revient finalement au bercail". C’est pourquoi son écriture est si singulière, mêlant sensibilité et rugosité, banalité et originalité, science fiction et conte de fée, insolite et quotidien ... »
« ... si vous aimez les nouvelles et que vous avez envie de sortir de la SF occidentale et de vous confronter à des textes différents n’hésitez pas à y jeter un œil ... »
« ... Après la publication en 2015, très favorablement accueillie par le monde littéraire français, de Membrane, le Centre Culturel de Taiwan à Paris et la maison d’édition L'Asiathèque poursuivent leur collaboration avec la publication en traduction française de Perles, recueil de nouvelles de l’écrivain taïwanais Chi Ta-Wei ... »
« ... Dans son ensemble, Perles de Chi Ta-wei demande une certaine collaboration intellectuelle du lecteur et pourra parfois le laisser de marbre comme pour ma part avec Éclipse, mais ce recueil est très riche et je fais le pari que sur les six nouvelles, la majorité saura vous toucher, car parlant finalement de façon très personnelle et par le prisme queer propre au vécu de l’auteur de préoccupations universelles ... »
« ... Résolument étrange et intrigant, dans ce recueil Chi Ta-wei manie les références littéraires pour mieux les détourner (...). J’ai particulièrement apprécié la manière dont il transforme les normes de la société et expérimente sur ces changements ... »
« ... Récit à la fois touchant et constamment inattendu, Perles triture les corps et les esprits pour ouvrir un horizon d’événements amoureux empreint d’une tolérance admirable. La perle devient ici un symbole de transgression des peurs sociales et un moyen singulier de s’unir malgré la terreur ... »
Chi Ta-wei est docteur en littérature comparée de l’université de Californie (UCLA), il enseigne la littérature à l’Université nationale de Cheng Kung (Taiwan). Il est une figure importante des mouvements de défense de la cause homosexuelle dans le monde chinois.
Olivier Bialais est diplômé d’une maîtrise de littérature chinoise de l’Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco). Il a résidé plus de six ans à Taïwan, dont deux passés comme assistant de recherche au département de littérature et de philosophie de l’Academia Sinica. Il a ensuite passé plusieurs années en Corée du Sud, notamment comme professeur de français au Korean Defense Language Institute. Revenu en France, il est aujourd’hui bibliothécaire au fonds chinois de la bibliothèque municipale de Lyon. Il a traduit des textes de divers auteurs taïwanais, dont Chen Xue pour Jentayu, mais aussi Chu Tien-wen, Chu Tien-hsin et Kuo Cheng.
Gwennaël Gaffric (né en 1987) est maître de conférences en études chinoises à l’Université Jean Moulin Lyon 3, où il enseigne la langue et la culture chinoises. Il est l’auteur de plusieurs articles en français, anglais et chinois portant sur la littérature sinophone (Chine, Hong Kong et Taïwan). Ses récentes recherches portent sur la science-fiction contemporaine en langue chinoise. Il est aussi un des traducteurs du chinois les plus en vue, en littérature générale, science-fiction, fantasy, fantastique et en sciences humaines (études littéraires, philosophie). Il a notamment traduit les volumes best-sellers de la trilogie du Problème à trois corps de Liu Cixin. Il traduit régulièrement pour l’Asiathèque et y dirige la collection « Taiwan Fiction ». Il a aussi publié à l'Asiathèque : La littérature à l'ère de l'anthropocène (2019)
Coraline Jortay est docteure en littérature chinoise à l’Université libre de Bruxelles, où elle a soutenu une thèse traitant des représentations de genre et de la construction identitaire chez les auteures sinophones du XXe siècle. Également traductrice littéraire, elle a remporté les 2e et 3e prix du Concours international de traduction de la Chine 2013 avec les nouvelles « Là-haut », de Wang Xiangfu, et « La lettre », de Liu Qingbang, publiées dans le recueil Tranchant de lune et autres nouvelles contemporaines de Chine (Ming Books, 2016). Elle a aussi traduit le recueil Les sentiers des rêves et autres microfictions, de Walis Nokan (L’Asiathèque, 2018).
Avant-propos par Gwennaël Gaffric
1.| Perles
traduit par Gwennaël Gaffric
2.| L’après-midi d’un faune
traduit par Gwennaël Gaffric
3.| La guerre est finie
traduit par Olivier Bialais
4.| Éclipse
traduit par Pierrick Rivet
5.| Au fond de son oeil, au creux de ta paume, une rose rouge va bientôt s’ouvrir
traduit par Gwennaël Gaffric
6.| La comédie de la sirène
traduit par Coraline Jortay