Format : Livre broché
ISBN : 9782360570812
Collection : Taiwan Fiction
14 x 18 cm
Poids : 292 gr
Nombre de page : 272
Première publication : 15/02/2017
Dernier tirage : 02-2023
CLIL : 3621
BISAC : LCO004000
Un des écrivains taïwanais majeurs de la génération actuelle, parfois qualifié de « Murakami taïwanais ».
Sur la passerelle reliant le bâtiment « Ai » (Amour) et le bâtiment « Hsin » (Confiance) du grand marché de Chunghua, à Taipei, un magicien exerce son art. Autour de lui, tout un monde s’active dans de petits métiers. Le narrateur, qui a une dizaine d’années à cette époque-là, tient un stand de semelles en face de l’illusionniste. Comme ses camarades, il est fasciné par ses tours, dont certains dépassent la mystification habile du prestidigitateur et semblent mener à de mystérieux mondes parallèles. Devenu adulte et toujours hanté par ce troublant personnage, il interroge ceux de sa génération qui ont pu avoir naguère des contacts avec lui. L’évocation du souvenir du magicien donne lieu à une mosaïque de récits, tantôt drôles, tantôt poignants, où le marché devient le royaume de l’aventure et du fantastique et où se révèlent les rêves et les angoisses existentielles des jeunes Taïwanais de la capitale.
Les livres traduits ne meurent pas
« ... Dans ma vie, je me suis beaucoup nourri de la culture française, des films, des musiques des écrivains français, surtout les films de François Truffaut comme Les Quatre Cents Coups et Jules et Jim qui m’ont beaucoup influencé. Sans ces influences, je ne serais pas l’écrivain que je suis aujourd’hui. Donc je suis très ému d’être traduit en français ... »
Raconter une histoire, c'est comme faire de la prestidigitation
« ... Beaucoup de gens m’ont dit qu’ils avaient également vu le magicien. Mais moi je ne l’ai jamais vu ! Comment peuvent-ils l’avoir vu ? Cela veut dire qu’ils croient sans réserve aucune au monde de ma fiction. Ils y entrent inconsciemment ... »
Début juin à l'heure de Taïwan
« ... le Magicien sur la passerelle se situe aux frontières incertaines entre le réel et l’imaginaire ... »
Le Magicien sur la passerelle : un microcosme étrange
« ... Tous les personnages du Magicien sur la passerelle, et le narrateur le premier, semblent être hantés par cette enfance passée dans les recoins du marché de Chunghua, ce petit univers clos, ce terrain où ils ont été témoins des passions contrariées, où ils ont vu la mort et les ravages de la douleur, et où cependant ils savaient trouver leur place, trouver des subterfuges pour résister, s’entraider pour éclaircir l’horizon ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... Suivre les personnages au fil des nouvelles fut une expérience assez troublante, car je me suis beaucoup perdue entre eux. Encore maintenant, je ne saurai vraiment dire lequel d'entre eux fut l'instigateur de cette aventure, mais j'ai beaucoup aimé cela puisque le rendu en est d'autant plus énigmatique ... »
La caverne à malice taiwanaise
« ... Tout comme l'auteur, sui, se référant explicitement au réalisme magique de Garcia Marquez, émaille ses nouvelles de poétiques apparitions animalières et de cruels destins de vie ... »
Voyages 2017
« ... Et les récits empreints de fantastique de relater une mosaïque de destins au fil desquels la société taïwanaise se dessine ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... C’est un lien qui fédère les marchands, l’auteur et ses camarades de classe; un espace de toutes les aventures pour les enfants ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... Une évocation attachante de la vie quotidienne de la population cosmopolite du grand marché de Taipei (Taïwanais de souche, aborigènes et communautés venues de Chine au lendemain de la mainmise du Kuomin- tang sur le territoire taïwanais) ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... Certains personnages importants dans l'une deviennent une simple silhouette dans une autre, ils peuvent n'être qu'évoqués. C'est beau, c'est simple, fluide, et l'on a presque la sensation d'être dans un roman à diverses entrées ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... Comme ses camarades, il est fasciné par ses tours, dont certains dépassent la mystification habile du prestidigitateur et semblent mener à de mystérieux mondes parallèles ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... En évoquant ces souvenirs, les lieux de l’enfance, l’auteur redonne de la vie à ce quartier détruit en 1992 et déterre en même temps la nostalgie et la magie de l’enfance ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... C'est très bien fait. Les neuf nouvelles plus la dernière dans laquelle l'auteur explique comment il est parvenu à cette idée et à cette construction, se suivent, se mêlent... ... »
LIVRES
« ... Laissez-vous porter par cette mosaiquue de récits oniriques. De poétiques tranches de vie au coeur de la capitale taiwanaise ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... Un bel ensemble joliment présenté, avec des dessins de l’auteur, sous un agréable format intermédiaire et presque carré ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... Œuvre d’un écrivain à la sensibilité à fleur de peau, ce livre délivre bien des sentiments différents, peut tout aussi bien provoquer le rire puis la mélancolie à quelques pages d’intervalle ... »
Le Magicien sur la passerelle
« ... L’évocation du souvenir du magicien donne lieu à une mosaïque de récits, tantôt drôles, tantôt poignants, où le marché devient le royaume de l’aventure et du fantastique et où se révèlent les rêves et les angoisses existentielles des jeunes Taïwanais de la capitale ... »
Wu Ming-yi, né en 1971 à Taiwan, enseigne à l’université nationale de Dong Hwa. Connu pour ses engagements écologistes, il est l’auteur de plusieurs oeuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils de nouvelles et des romans. Deux de ses romans ont été publiés en français : Les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013) et L’Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014). Ce dernier roman a reçu le prix Fiction 2014 du Livre insulaire, attribué lors du Salon international du Livre insulaire d'Ouessant.
Articles sur Wu Ming-yi : "Le romancier taiwanais Wu Ming-Yi, à la recherche du père et de bicyclettes volées." (mychinesebooks.com)
Gwennaël Gaffric (né en 1987) est maître de conférences en études chinoises à l’Université Jean Moulin Lyon 3, où il enseigne la langue et la culture chinoises. Il est l’auteur de plusieurs articles en français, anglais et chinois portant sur la littérature sinophone (Chine, Hong Kong et Taïwan). Ses récentes recherches portent sur la science-fiction contemporaine en langue chinoise. Il est aussi un des traducteurs du chinois les plus en vue, en littérature générale, science-fiction, fantasy, fantastique et en sciences humaines (études littéraires, philosophie). Il a notamment traduit les volumes best-sellers de la trilogie du Problème à trois corps de Liu Cixin. Il traduit régulièrement pour l’Asiathèque et y dirige la collection « Taiwan Fiction ». Il a aussi publié à l'Asiathèque : La littérature à l'ère de l'anthropocène (2019)
Le magicien sur la passerelle
Le 99e étage
De quoi se souviennent les lions de pierre ?
Un éléphant sous les rais de lumière poussiéreux d’une ruelle
Johnny-les-rivières
Le poisson rouge de Teresa
Les oiseaux
La boutique de costumes de monsieur T’ang
La lumière est comme l’eau
Le magicien sous l’arbre à pluie
Postface • chronique du marché aux illusions